Anciens sites antiques et médiévaux de minerais de fer et de sidérurgie

Avec l’aimable autorisation de Monsieur Michel Mangin, Professeur d’archéologie émérite de l’Université de Besançon

Les anciens sites  antiques et médiévaux de minerai de fer et de sidérurgie à Saint-Germain-de-Modéon

Des quinze sites archéologiques répertoriés sur la commune de Saint-Germain-de-Modéon, le catalogue en montre onze (1) où la réduction est attestée dont cinq témoignent aussi de l’exploitation soit probablement de minerai filonien comme par exemple au gué-des-Beaumes, soit de minerai en grains d’origine pédogénétique comme au « Bon Jean ».

Saint-Germain de Modéon. Analyses Scories . Spinelles (I. Keesmann)

L’étude analytique de divers types des 230 échantillons de scories et parois effectuée à Mayence et des 30 analysés à Nancy, sur les 500 km2 étudiés dans le Nord-Morvan et sa périphérie de l’Auxois, était à l’époque unique en France par son nombre et sa diversité.
Le cas des échantillons de Saint-Germain-de-Modéon, notamment des sites des Courtils et du Bon Jean, a retenu particulièrement l’attention : cet extrait du chapitre du professeur Keesmann de Mayence (1) maintenant disparu en témoigne : « Certaines scories du Morvan (zone 6, St-Germain de Modéon) contiennent des spinelles avec des compositions exceptionnelles tant en titane (ulvite) qu’en vanadium (coulsonite). Il semble être certain que de telles compositions sont dues à la composition des minerais ou bien du système tout entier y compris le matériau local de construction du four ».
D’autre part, le mode de construction et la position des bas-fourneaux sont particuliers aux sites 1 et 13 que rien ne permet de dater actuellement. Ne pourraient-ils pas dater du haut Moyen Âge et donc assurer la liaison entre les deux périodes de fonctionnement de la région : l’époque romaine en périphérie et la période médiévale des défrichements des XIIe-XIIIe siècles dans le Morvan cristallin ? La question reste ouverte.

(1)

MANGIN Michel, KEESMANN Ingo, BIRKE Wolfram, PLOQUIN Alain, Mines et métallurgie chez les Eduens : le district sidérurgique antique et médiéval du Morvan-Auxois. Paris : Les Belles Lettres, 1992. 365 p. dont 104 planches. (ALUB ; 456. Archéologie ; 38).

MANGIN Michel, Mines gallo-romaines et réexploitation médiévale : le mobilier des mines de fer de Thoste-en-Morvan (Côte-d’Or), dans Etre romain : Hommages in memoriam Charles Marie Ternes,, édités par Robert Bedon et Michel Polfer, BAG-Verlag, Luxembourg, 2007, 604 p., p. 433-455 dont 7 Pl. (26 fig).

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Mines et fourneaux du Nord du Morvan

dans l’Antiquité et le Moyen-Âge

Michel Mangin

Séance du 09 Juillet 2015

De la Société des Sciences de Semur à Précy-sous-Thil :

Mines et métallurgie en Auxois l’exemple de Thoste et Précy.

Mesdames, Messieurs, chers Confrères de la Société des Sciences, Monsieur le Président que je remercie de m’avoir invité : voici une présentation sommaire des travaux archéométallurgiques conduits dans le Morvan du Nord et sur sa bordure orientale de l’Auxois.

Le Morvan du Nord ?
Cet intitulé est réducteur puisque cet espace englobe une partie de l’Auxois. Notre ouvrage : « Mines et Métallurgie chez les Éduens » paru en 1992 a d’ailleurs pour sous-titre : « Le district sidérurgique antique et médiéval du Morvan-Auxois ».
01. Ses limites se définissent par la présence de témoins d’exploitation ancienne du minerai et de sa première transformation, la réduction directe. Cet espace couvre 27 communes et plus de 400 km2 encadré au Nord par «Époisses, par Saint-Martin de la Mer au Sud et Aisy-sous-Thil à l’Est, c’est-à-dire tout l’Ouest du département en débordant même sur la Nièvre à Saint-Agnan.
140 sites d’exploitation minière ancienne et au moins 200 sites de réduction ont été répertoriés, et ceci sur trois faciès géologiques différents : une partie de la dépression périphérique du Morvan, la zone orientale primaire du Massif et toute la partie granitique.
C’est en effet tout cet espace composite qui s’est révélé riche en sites de travail antérieurs à la période de la réduction indirecte, lors des recherches conduites de 1982 à 1990 par l’Association Metalla en liaison étroite avec les laboratoires de Nancy et de Mayence, puis de Sévenans-Belfort.

Pourquoi un programme de recherche dans cet espace ?

02. Parce qu’il y a bien longtemps, j’ai suivi les conseils de l’Abbé Joly à qui j’avais demandé d’où pouvait venir le métal utilisé si largement et si habilement par les forgerons du site d’Alésia où je travaillais alors.
Les recherches minéralogiques furent conduites sur le terrain et en laboratoire à Mayence, en parallèle avec nos prospections et sondages archéologiques, par Wolfram Birke, dans le cadre d’une thèse, soutenue à l’Université de Mayence, puis avec l’aide précieuse d’Alain Ploquin du CRPG de Nancy. Il apparut sans hésitation que les minerais de cet espace n’étaient pas compatibles avec les déchets de production des forges d’Alésia et du Haut-Auxois. Il n’y avait donc pas de lien entre Le District sidérurgique du Morvan-Auxois », et le Haut-Auxois : il fallait donc chercher ailleurs !
03. Mais rien n’est venu apporter du nouveau pendant ces trois décennies pour identifier l’origine de ce fer utilisé dans les très nombreuses forges d’Alésia et la cinquantaine d’autres sites de forge répertoriés sur le Haut-Auxois : il faudrait chercher dans le Duesmois et le Châtillonnais, tout proches au Nord,
Mais il n’en reste pas moins que la richesse de cet espace du Morvan-Auxois, et son apport historique et scientifique méritaient d’être étudiés pour eux-mêmes. C’est ce que nous avons fait et c’est ce que je voudrais évoquer avant les interventions qui vont concerner Thoste et Précy au XIXe siècle.

On constat que les sites à scories — les « forges à bras » de Jean-Marie Gueux — qui témoignaient de la réduction directe, relevaient de deux périodes historiques distinctes, qui concernaient toutes deux — mais à des échelles différentes — les trois zones géologiques notées plus tôt. Les quelques datations au C14 effectuées alors confirmaient la nette séparation territoriale entre les périodes antique et médiévale qui était apparue au fil des années de prospections et de sondages. De nouvelles recherches sont actuellement reprises, pour étudier la chronologie des sites, sous la responsabilité d’Hervé Laurent, spécialiste de ces questions en Franche-Comté, qui englobe le Morvan-Auxois dans les recherches qu’il poursuit en ce domaine.
— On sait déjà que les espaces forestiers du Morvan granitique sont surtout médiévaux.
—Il reste à préciser les périodes de travail des marges orientales du Nord et de l’Est qui incluent aussi le plateau de Thoste dont on verra les caractères spécifiques et leur complexité.

1. Regardons tout d’abord le Morvan forestier sur le socle cristallin. Là existe une exploitation médiévale sous deux formes
Grâce au maintien d’une forêt qui fut, jusqu’à récemment, largement sauvegardée, les sites ainsi protégés, ont pu être relevés et certains étudiés d’une façon approfondie.
La moitié au moins des sites de production répertoriés dans le catalogue dressé dans la publication de 1992, relève de ce Morvan forestier sur le socle cristallin.
Mais ces sites semblent relever de deux types différents d’organisation :
— une production dispersée comme à Saint-Germain-de-Modéon, production médiévale certes, mais non encore datée précisément. ;
— une production effectuée dans le cadre de défrichements organisés que rappelle l’existence actuelle de hameaux tels que celui des Boulois près de La Roche-en-Brenil. Ces hameaux ont conservé leurs noms d’origine et leurs maisons avec leurs jardins sont encore actuellement installés sur leurs ferriers !
04. On prendra comme exemples les ateliers de réduction du site de Lécussy, proche de ce hameau du Boulois.
Là survivent intacts deux des plus gros « ferriers » morvandiaux, de plusieurs centaines de m3.. Leur forme en croissant ceinture partiellement un espace où fonctionnaient les fourneaux.
05. L’un des ferriers a été spécialement étudié et les quatre fourneaux en granit, dont le croissant de scories est issu, ont été fouillés. Son voisin est identique mais un four seulement, entouré d’une couronne de blocs de granite, en a été fouillé .
06. Ces fourneaux sont assez bien conservés pour pouvoir définir leur forme et leur système de soufflerie. Le type de scories dominant traduit une haute température qui correspond bien à ce que l’on sait de la fin de l’évolution de la sidérurgie ancienne. Cette installation, datée au C14, remonte en effet au XIIIe siècle. Cet exemple s’inscrit effectivement dans une mise en valeur, probablement due à la mise en route de la production sidérurgique sous le contrôle du château de Crépy, dépendance de la Châtellenie de La Roche-en-Brenil, qui disparaît des archives après 1314.

Plusieurs types de minerais ont été utilisés et les recherches devraient se poursuivre en ce domaine. Le minerai en grains d’origine pédogénétique est une première source commune à l’ensemble du district. D’autre part de très nombreuses excavations entourent assez souvent les sites, mais elles ne peuvent pas être datées et leur fonction être définie avec certitude ; elles sont, en partie, les témoins d’une exploitation minière.
07. Il semble en effet, d’après les études poursuivies et publiées par Wolfram Birke, que les innombrables failles qui ont été relevées dans la région du Boulois, et — parallèlement — la densité des sites de production sur cet espace doivent avoir été en relation. Cette zone a été retenue un moment par la COGEMA en tant que zone uranifère. Elle pourrait avoir fourni le minerai des filons d’uranium oxydés, les « chapeaux de fer » des spécialistes.
08. Enfin, la carte géologique montre aussi de nombreux espaces de reliquats d’Hettangien, couche primaire riche en couches de minerais de fer, dans la partie orientale de la zone granitique.

2. Les marges orientales du Morvan forestier et sa bordure sédimentaire de bocage ont elles aussi, connu deux périodes d’exploitation mais de types différents

D’abord une exploitation d’époque romaine à l’Est
Le volume de scories des nombreux sites de production de la commune de Montlay, à cheval sur le plateau et la plaine, et des villages du bocage de Villargoix et Thoisy au pied du plateau était important, spécialement à Montlay avant la destruction des ferriers dès l’après guerre et encore aujourd’hui.
D’autre part existait à proximité immédiate des ferriers du plateau de Montlay un véritable « village de mineurs » au plan régulier remontant à l‘époque romaine. Cette zone semble bien relever d’une organisation différente de celles des sites de déforestation médiévaux de l’intérieur. L’occupation de tout cet espace se situe à l’époque romaine, y compris la frange de bocage périphérique.
La proposition d’un « District sidérurgique public dépendant de la Cité éduenne ». faite dans le dernier chapitre de l’ouvrage de 1992 s’appuie sur ces indices et par comparaison avec des exemples connus ailleurs dans l’Occident romain, — de la péninsule ibérique à la Bretagne et à la Gaule romaines .

Or, il se trouve que le plateau de Thoste et les communes voisines comme Vic-de-Chassenay, présentent plusieurs éléments analogues. Dans l’ouvrage de 1992, il n’avait pas été proposé de limites nord pour cette région de Montlay. De ce fait, sa présentation n’avait pas été reliée à celle de Thoste. Il semble possible de le proposer aujourd’hui. Plusieurs faits sont communs aux deux espaces mitoyens, outre leur position commune de marges orientales du massif ;
— l’existence de villages de mineurs : un, au moins, avec des bains, existe aussi à Thoste juste à l’Est de la ligne de TGV ;
— des ressources minières sont probablement en partie semblables ; mais les trois types de minerai largement étudiés à Thoste — minerai superficiel d’origine pédogénétique, Hettangien en roche et Hettangien altéré, attendent — pour Montlay — d’être attestés d’une façon plus systématique : 83 échantillons seulement sur plusieurs centaines, analysés à Mayence, portent sur le minerai et surtout sur la zone de Thoste
Il ne peut être question ici de faire une présentation approfondie de la documentation sur les mines de Thoste avant l’époque moderne et contemporaine. Je retiendrai seulement trois découvertes importantes :
— l’une vieille de 30 ans concernant l’exploitation de surface ;
— l’apport des résultats de la fouille d’un site de réduction sur le territoire du village de Thoste ;
— enfin une troisième découverte publiée en 2007, qui apporte du nouveau sur les périodes d’exploitation souterraine.

1. Le mode d’exploitation du minerai de l’Hettangin altéré de surface.
Les prospections approfondies effectuées sur le plateau de Thoste mirent en évidence un type d’exploitation minière original. En effet, l’exploitation de surface fut importante : elle a laissé sur Thoste et Vic-de-Chassenay de nombreux témoins notamment des espaces entiers marqués par des traces de tranchées parallèles.
09 et 10 On les appela des « Sillons de Géants ». Ils n’existent que sur le territoire de ces deux villages comme l’ont confirmé les nombreuses prospections aériennes de René Goguey qui fut partie prenant du programme. Il s’agit d’un mode d’extraction du minerai Hettangien altéré comme le montre une opération exceptionnelle.
11. À Vic-de-Chassenay en effet, une surface notable, couverte de « sillons de géants », occupe l’emplacement d’une future aire d’autoroute proche d’un ferrier. Ces traces parallèles firent l’objet d’une recherche originale grâce aux moyens techniques offerts par l’entreprise chargée des travaux. Des tranchées profondes furent pratiquées perpendiculairement à ces traces dont l’une réalisée sur la totalité de l’espace destiné à l’aire. Le minerai exploité par ces tranchées parallèles anciennes était bien celui dont on savait qu’il était utilisé à Thoste : l’Hettangien altéré dont l’épaisse couche est — là — à plus de 0,50 m de profondeur.
12. et 13. Ce type de tranchées a survécu dans la forêt au Nord de Thoste : des zones de tranchées parallèles y existent encore intactes.

2. Seconde découverte : les fourneaux gallo-romains d’un ferrier antique à Thoste, au lieu-dit La Comme Philipe en 1986-1987
14 et 15. Le ferrier est implanté dans un versant en contre-bas d’un gros trou de mines. Cet atelier a fonctionné pendant un temps notable à l’époque romaine : les séries de petits fourneaux construits en scories — cas unique à l’époque sauf un exemple médiéval en Suisse — sont empilés les uns sur les autres, sur le ferrier lui-même qui forme terrasse, ce qui suppose des périodes de travail encore plus anciennes.
16. Les trois derniers niveaux étaient alors encore en place lors de la fouille et une analyse au C14 plaça la dernière période de fonctionnement aux second et troisième siècles de notre ère.

17. 3. Troisième nouveauté : la reprise médiévale de l’exploitation du minière dans les galeries antiques de Thoste
Des objets signalés comme ayant été trouvés dans les galeries du XIXe siècle furent redécouverts par Mathieu Pinette, au début de ce siècle, dans les caves du musée de Semur. Ils ont été dessinés dans celui-ci en voici les dessins qui y furent effectués.
18 et 19 — Il s’agit de pelles et de sellettes de bois qui attestent d’une reprise médiévale dans les galeries dites d’époque romaine .
20. En effet, des pelles et des sièges identiques ont été étudiés et publiés au musée de Bochum. Ces objets ont été découverts dans une mine d’Allemagne. Ils sont datés avec précision et certitude du XII° s. D’autres exemplaires analogues viennent d’une mine du Pays de Galles avec une datation moins précise mais toujours médiévale. Au Musée de Bonn, enfin, des objets identiques, mais issus des fossés d’un château ont été datés aussi du XIIe siècle.

On retiendra donc — en attendant une reprise complète de l’étude de terrain et de laboratoire des vestiges de travail de ces espaces menacés, de déforestation notamment, — que l’exploitation des minerais de cette région, aussi bien à Montlay qu’à Thoste, s’est déroulée pendant au moins deux millénaires avec des phases d’importance diverse . Il est tout à fait possible que ces deux espaces aient été ensembles, parties prenantes dans l’Antiquité d’un district sidérurgique public
21. On conclura en citant le dernier paragraphe de la préface dont P.-L Pelet, honora l’ouvrage de 1992, en replaçant — d’une façon magnifique — cette région minière et sidérurgique dans son contexte géographique et historique:
« À cheval sur deux types de terrain, le Morvan et l’Auxois marquent ainsi le passage entre la production du fer éparpillée, familiale ou villageoise de la Franche-Comté et du Jura suisse et les grands bassins sidérurgiques de l’Yonne » (et on ajoutera :du Loiret).

Je vous remercie

MM Le 05.06.2015

Je ne saurais terminer cette évocation d’un aspect des recherches sur la sidérurgie régionale depuis 1970, sans évoquer la mémoire du professeur Joël le Gall, et de ceux qui m’ont aidé depuis un demi-siècle pour conduire une recherche sur la sidérurgie ancienne, alors en léthargie en France depuis 1914. Je citerai notamment tous ceux qui nous ont quittés : Aimé Thouvenin du Musée du fer de Nancy-Jarville, le professeur suisse Paul-Louis Pelet qui a bien voulu préfacer notre ouvrage de synthèse et Radomir Pleiner de Prague, créateur et animateur du Comité Européen Pour la Sidérurgie Ancienne, sans oublier Jean-Louis Courtadon, notre cartographe pendant 20 ans ; et enfin aussi Jean-Marie Gueux notre éminent prédécesseur dont l’inventaire des sites de réduction directe de la région à la fin du XIXe siècle, fut le fil conducteur initial de notre recherche.

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Morvan Conférence à Précy du 09 Juillet 2015

Légendes des figures

01. Morvan-Auxois. Carte générale des sites de sidérurgie ancienne.
02. Morvan-Auxois. Alésia et le Haut-Auxois (ph. R. Goguey).
03. Morvan-Auxois. Les forges du Haut-Auxois (J.-L. Courtadon del. ).
04. Morvan-Auxois. Le ferrier 15A, Lécussy, Le Boulois (ph. M. .Mangin).
05. Morvan-Auxois. Lécussy 15A, un des 4 fourneaux (ph. M. Mangin).
06. Morvan-Auxois . Lécussy 15A, Restitution du fourneau (A. Guédron del.).
07. Morvan-Auxois. Failles et sites de réduction, Le Boulois
(W.Birkedel.).
08. Morvan-Auxois. Granite et Hettangien des marges orientales (J. Scherrer del.).
09. Morvan-Auxois. Thoste « Sillons de Géants » (ph. R.Goguey).
10. Morvan-Auxois. Thoste : « Sillons de Géants » (A. Guédron del.).
11. Morvan-Auxois. Vic-de-Chassenay ;« Sillons de Géants » (ph. R. Goguey).
12. Morvan-Auxois. Thoste, Bois des Chaumes :« Sillons de Géants »», (ph. M. Mangin).
13. Morvan-Auxois. Thoste, Bois des Chaumes :« Sillons de Géants »», (M. Mangin del.).
14. Morvan-Auxois. Thoste, Comme Philippe : fourneau gallo-romain (ph. Mangin 1983) .
15. Morvan-Auxois . Thoste, Comme Philippe : ferrier et fourneaux (J.-L.Courtadon del.).
16. Morvan-Auxois. Thoste, Comme Philippe : restitution du fourneau F1 (A. Guédron del.).
17. Morvan-Auxois. Thoste, Mobilier des galeries (J.-M Gueux 1872).
18. Morvan-Auxois. Thoste, mobilier : pelles en bois (ph. M. Mangin).
19. Morvan-Auxois . Thoste, Mobilier : sellettes en bois (ph. M. Mangin).
20. Bliesenbach (RFA), Mobilier pelle et sellette en bois d (XIIe s. ) (Weisgerber Bochum).
21. Morvan-Auxois.. Sites de réduction directe antiques et médiévaux (J. Schérrer, M. Mangin dans J.-L. Courel, CCSTI, 2002, p 28).